Quatrième de couv' : Paris n’est plus que ruines. Et le prix de la cervelle fraîche s’envole. Heureusement, il reste des punks. Et des bières. Et des acides. Et un groupe électrogène pour jouer du Discharge. Le Club des punks va pouvoir survivre à l’Apocalypse. Enfin, si en plus des zombies, les gros cons n’étaient pas aussi de sortie... Il est grand temps que l’anarchie remette de l’ordre dans le chaos ! Infos utiles : Nationalité de l'auteur : Français Éditeur : ActuSF - 416 pages Genre : Science-fiction / Zombies Acheter ce livre : Directement chez l'éditeur |
Mon Avis :
Après un Fées, Weeds & Guillotines captivant, j’avais hâte de me replonger dans un roman de Karim Berrouka.
Le titre de ce nouveau roman étant des plus prometteurs, je me délectais avant même de démarrer, des rires qui me seraient arrachés.
Comme son nom l’indique si clairement, nous suivrons au cours du récit une bande de punks installés en plein Paris dans une vieille maison désaffectée avec leurs chiens, leurs diverses drogues et surtout leurs instru’ et autres amplis pour emmerder les voisins. Seulement voilà alors que tout va bien (ou à peu près) dans le Collectif, voilà que l’humanité par à vau l’eau : les hommes et femmes adeptes du métro, boulot, dodo se transforment très rapidement en zombies.
De l’originalité dans des choses archi-rabâchés, c’est tout de suite ce que j’ai pensé en démarrant ce titre. Et ça fait un bien fou ! Après n’étant pas une adepte de « ni dieu, ni maître », j’avoue avoir eu quel difficulté à m’attacher pleinement aux divers héros-punks. De la nénette végétarienne, aux punks à chiens, en passant par l’adepte du communisme ; j’ai eu du mal à « m’identifier » à un des personnages.
Et je dois avouer que cela ne s’est pas amélioré, surtout quand le trip divin commence avec l’un des personnages. Puis quand tout s’enchaîne et que les sept personnages se mettent à avoir des hallu’… j’ai un peu soufflé trouvant qu’il y avait trop de redondance dans le récit (surtout ces visions, qui arrivent à chacun des personnages. C’est dommage, car c’est une bonne idée, mais ici elle est utilisée à outrance, j’ai trouvé que l’auteur en usait un peu trop).
La religion et les punks, les punks et les zombies, la rédemption, etc. ça fait beaucoup de thématiques abordées dans ce livre. Le tout est très étoffé, très drôle aussi (il faut bien le dire) mais j’ai tout de même eu quelques passages qui m’ont un peu moins accroché que dans le reste du récit.
En Bref : Un auteur dont j'avais déjà apprécié un titre, un humour décapant dans un univers post-apocalyptique zombiesque (avec un rapport à la religion qui change des habitudes du genre). Mais pour moi, le récit comporte un peu trop d'exagération par moment. Une bonne lecture dans l'ensemble.
Après un Fées, Weeds & Guillotines captivant, j’avais hâte de me replonger dans un roman de Karim Berrouka.
Le titre de ce nouveau roman étant des plus prometteurs, je me délectais avant même de démarrer, des rires qui me seraient arrachés.
Comme son nom l’indique si clairement, nous suivrons au cours du récit une bande de punks installés en plein Paris dans une vieille maison désaffectée avec leurs chiens, leurs diverses drogues et surtout leurs instru’ et autres amplis pour emmerder les voisins. Seulement voilà alors que tout va bien (ou à peu près) dans le Collectif, voilà que l’humanité par à vau l’eau : les hommes et femmes adeptes du métro, boulot, dodo se transforment très rapidement en zombies.
De l’originalité dans des choses archi-rabâchés, c’est tout de suite ce que j’ai pensé en démarrant ce titre. Et ça fait un bien fou ! Après n’étant pas une adepte de « ni dieu, ni maître », j’avoue avoir eu quel difficulté à m’attacher pleinement aux divers héros-punks. De la nénette végétarienne, aux punks à chiens, en passant par l’adepte du communisme ; j’ai eu du mal à « m’identifier » à un des personnages.
Et je dois avouer que cela ne s’est pas amélioré, surtout quand le trip divin commence avec l’un des personnages. Puis quand tout s’enchaîne et que les sept personnages se mettent à avoir des hallu’… j’ai un peu soufflé trouvant qu’il y avait trop de redondance dans le récit (surtout ces visions, qui arrivent à chacun des personnages. C’est dommage, car c’est une bonne idée, mais ici elle est utilisée à outrance, j’ai trouvé que l’auteur en usait un peu trop).
La religion et les punks, les punks et les zombies, la rédemption, etc. ça fait beaucoup de thématiques abordées dans ce livre. Le tout est très étoffé, très drôle aussi (il faut bien le dire) mais j’ai tout de même eu quelques passages qui m’ont un peu moins accroché que dans le reste du récit.
En Bref : Un auteur dont j'avais déjà apprécié un titre, un humour décapant dans un univers post-apocalyptique zombiesque (avec un rapport à la religion qui change des habitudes du genre). Mais pour moi, le récit comporte un peu trop d'exagération par moment. Une bonne lecture dans l'ensemble.