Quatrième de couv' : Il y a vingt ans, tous les Méchants de tous les contes de fée ont été bannis du royaume d’Auradon et réduits à vivre dans une prison sur une île. Et quand on parle de Méchants, c’est vraiment de la crème de la crème de la méchanceté : Cruella d'Enfer, Maléfique, la Méchante Reine, Jafar et compagnie… Cette île est protégée par une force magique qui maintient les prisonniers et leurs enfants en captivité. La vie y est sinistre et monotone. C’est un endroit sale, qu’on laisse pourrir, oublié du reste du monde… Cependant, dans les profondeurs de la mystérieuse Forteresse Interdite, un œil de Dragon est caché. Il est la clé de leur liberté. Or, seul le Descendant le plus intelligent, le plus mauvais et le plus diabolique pourra le trouver… à moins qu’il s’agisse d’une Descendante ? |
Infos Utiles :
Nationalité de l'auteur : Philippines
Éditeur : Hachette - 304 pages
Genre : Réécriture de contes
Acheter ce livre : Papier - Numérique
Nationalité de l'auteur : Philippines
Éditeur : Hachette - 304 pages
Genre : Réécriture de contes
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Mon Avis :
Lu pour le prochain numéro du webzine des Lecteurs Compulsifs de Fantasy (LCF), Les Descendants m’intriguait un peu, surtout par sa couverture en grand format. Et puis j’ai découvert la couverture en poche et j’ai un peu pris peur… Mais le mal était fait, le livre était en main.
Les Descendants est donc la suite de tous les contes de chez Disney. Enfin la suite, c'est surtout le mélange de tous les mondes qui composent la mythologie de l’animation : la Belle et la Bête règne sur les états unis des contes, Auradon, ils ont eu un fils qui prendra bientôt la succession, Ben ; les parents d’Aurore sont fiers de leur magnifique petite fille, Audrey, fiancée de Ben… Etc. Alors que tout va très bien dans le meilleur des mondes du côté des gentils. Chez les méchants, il en est tout autre. Ils ont été exclus d’Auradon et envoyés sur l’Île de l’Oubli, sans magie.
Mal, Carlos, Evie et Jay les enfants respectifs de Maléfique, Cruella, la Méchante Reine et de Jafar ont grandi sur cette île avec comme objectif principal sortir de là. Ils seront nos quatre personnages principaux.
Je m’arrête là et entre nous j’aurai également préféré arrêter ma lecture là.
Ce bouquin est un amalgame de cliché sur l’adolescence : légèrement rebelle ; qui ne recherche que l’attention des parents ; la méchanceté qu’on sent s’essouffler tellement rapidement que s’en est risible avec des personnages comme ceux-là ; une amitié qu’on sent venir à des kilomètres. Parfois ça a du bon un peu de cliché, ça permet de pouvoir les remettre en perspective, d’en rire, etc. mais là c’est juste tout en bloc et sans second degré.
Franchement c’est dommage car le pitch de base était sympa, voir l’histoire du côté des méchants cela reste assez peu exploité (mais Disney dernièrement ressasse toutes ses histoires – et comme le dit si bien l’expression c’est dans les vieux pots…).
Les personnages sont clichés, ampoulés à souhait, creux… et durant la lecture je me suis sentie aussi vide qu’eux (me demandant pourquoi je faisais ça : lire jusqu’au bout). L’intrigue s’en sort à peu près par rapport au reste avec un enjeu assez crédible. Et côté écriture, Melissa de la Cruz a une prose simple qui permet une lecture fluide (si ce ne sont les accrocs du reste de l’ouvrage). Première expérience avec cette auteur un peu refroidissante.
Mais ce qui m’a rendu encore plus triste est sans conteste de voir que la fin de l’ouvrage nous encourage à poursuivre l’histoire dans un autre média, je me suis dit que c’était absolument génial comme concept, que le trans-média s’impose peu à peu et que l’idée me séduit énormément. Par contre, autant j’ai très moyennement aimé ce titre (oui parce que malgré tout, les personnages touchent des cordes sensibles, mes madeleines à moi), autant, comme j’aime aller au bout des choses, j’ai tenté de poursuivre l’expérience avec le film, la pire erreur de cette lecture.
Effectivement le film permet de poursuivre l’histoire du livre, mais alors c’est tellement niaiseux et tellement mauvais que je n’ai pas réussi à apprécier l’idée de trans-média plus de 10 minutes.
En Bref : une énorme déception que cette série sur les « Méchants » de Disney. Le mélange d’une bonne partie des contes nuit aux caractères des personnages réutilisés (je pense surtout à la Méchante Reine, ou encore à la Bête). Avec sa suite en téléfilm, le studio Disney se noie tout seul, comme un grand si je puis dire, servant une sorte de teenage musical comedy absolument dégueulasse. A bon entendeur…
Lu pour le prochain numéro du webzine des Lecteurs Compulsifs de Fantasy (LCF), Les Descendants m’intriguait un peu, surtout par sa couverture en grand format. Et puis j’ai découvert la couverture en poche et j’ai un peu pris peur… Mais le mal était fait, le livre était en main.
Les Descendants est donc la suite de tous les contes de chez Disney. Enfin la suite, c'est surtout le mélange de tous les mondes qui composent la mythologie de l’animation : la Belle et la Bête règne sur les états unis des contes, Auradon, ils ont eu un fils qui prendra bientôt la succession, Ben ; les parents d’Aurore sont fiers de leur magnifique petite fille, Audrey, fiancée de Ben… Etc. Alors que tout va très bien dans le meilleur des mondes du côté des gentils. Chez les méchants, il en est tout autre. Ils ont été exclus d’Auradon et envoyés sur l’Île de l’Oubli, sans magie.
Mal, Carlos, Evie et Jay les enfants respectifs de Maléfique, Cruella, la Méchante Reine et de Jafar ont grandi sur cette île avec comme objectif principal sortir de là. Ils seront nos quatre personnages principaux.
Je m’arrête là et entre nous j’aurai également préféré arrêter ma lecture là.
Ce bouquin est un amalgame de cliché sur l’adolescence : légèrement rebelle ; qui ne recherche que l’attention des parents ; la méchanceté qu’on sent s’essouffler tellement rapidement que s’en est risible avec des personnages comme ceux-là ; une amitié qu’on sent venir à des kilomètres. Parfois ça a du bon un peu de cliché, ça permet de pouvoir les remettre en perspective, d’en rire, etc. mais là c’est juste tout en bloc et sans second degré.
Franchement c’est dommage car le pitch de base était sympa, voir l’histoire du côté des méchants cela reste assez peu exploité (mais Disney dernièrement ressasse toutes ses histoires – et comme le dit si bien l’expression c’est dans les vieux pots…).
Les personnages sont clichés, ampoulés à souhait, creux… et durant la lecture je me suis sentie aussi vide qu’eux (me demandant pourquoi je faisais ça : lire jusqu’au bout). L’intrigue s’en sort à peu près par rapport au reste avec un enjeu assez crédible. Et côté écriture, Melissa de la Cruz a une prose simple qui permet une lecture fluide (si ce ne sont les accrocs du reste de l’ouvrage). Première expérience avec cette auteur un peu refroidissante.
Mais ce qui m’a rendu encore plus triste est sans conteste de voir que la fin de l’ouvrage nous encourage à poursuivre l’histoire dans un autre média, je me suis dit que c’était absolument génial comme concept, que le trans-média s’impose peu à peu et que l’idée me séduit énormément. Par contre, autant j’ai très moyennement aimé ce titre (oui parce que malgré tout, les personnages touchent des cordes sensibles, mes madeleines à moi), autant, comme j’aime aller au bout des choses, j’ai tenté de poursuivre l’expérience avec le film, la pire erreur de cette lecture.
Effectivement le film permet de poursuivre l’histoire du livre, mais alors c’est tellement niaiseux et tellement mauvais que je n’ai pas réussi à apprécier l’idée de trans-média plus de 10 minutes.
En Bref : une énorme déception que cette série sur les « Méchants » de Disney. Le mélange d’une bonne partie des contes nuit aux caractères des personnages réutilisés (je pense surtout à la Méchante Reine, ou encore à la Bête). Avec sa suite en téléfilm, le studio Disney se noie tout seul, comme un grand si je puis dire, servant une sorte de teenage musical comedy absolument dégueulasse. A bon entendeur…